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screen.availWidth-50){w=screen.availWidth-50;s=1;};if(h>screen.availHeight-50){h=screen.availHeight-50;s=1;};o='toolbar=0,location=0,directories=0,status=0,menubar=0,resizable=1,scrollbars='+s+',width='+w+',height='+h;if(s){o+=',top=10,left=10'};wd=window.open('','',o);wd.document.write('renaud_muselier_french Le secrétaire d'Etat français aux affaires étrangères, Renaud Muselier, a essuyé des coups de feu en Haïti. Il a dû quitter sous escorte militaire un hôpital qu'il visitait dans un des bastions des partisans de l'ancien président Aristide.
Le secrétaire d'Etat français aux Affaires étrangères a connu la peur de sa vie.

31 août 2004           

Renaud Muselier, le secrétaire d'Etat français aux Affaires étrangères, se souviendra de son déplacement en Haïti. "Après 20 minutes de visite de l'hôpital Sainte-Catherine à Cité Soleil, un quartier déshérité de Port-au-Prince, nous avons essuyé une fusillade qui a duré de 1h30 à 2 heures", a-t-il témoigné. Selon lui, il est "incontestable" qu’il a été la cible des tirs.

Entre 100 et 400 manifestants, selon diverses sources, s'étaient rassemblés devant l'hôpital, dans ce quartier considéré comme une place forte de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, qui a démissionné et quitté le pays le 29 février sous la pression conjuguée de la communauté internationale et d'une insurrection armée. "Des barrages ont été mis en place pour nous empêcher de sortir", "on était encerclé, on était caillassé", a précisé Renaud Muselier en parlant d'un "incident sérieux". "J'ai été exfiltré par la Minustah (Mission des Nations unies pour la stabilisation d'Haïti) avec l'appui de deux hélicoptères et de deux véhicules blindés", a-t-il ajouté. Le porte-parole de la Minustah, Toussaint Kongo Doudou, a indiqué que les soldats brésiliens de cette force avaient "pris le contrôle de la situation". Il n'y a pas eu de blessé, a-t-il dit, tandis qu'une source diplomatique française indiquait qu'il y avait eu "un gendarme français légèrement blessé, un blessé un peu plus grave de la police haïtienne et une victime parmi les assaillants".

"Un territoire difficile"

Cité Soleil "est un territoire difficile", a déploré le secrétaire d’Etat, soulignant que "la mise en place du processus électoral ne peut se faire que s'il y a un retour de la paix". Des élections générales (législatives, locales, présidentielle) sont prévues en 2005 en Haïti en vue de l'entrée en fonctions d'un nouveau président le 7 février 2006. Après la fusillade, Renaud Muselier, qui est arrivé lundi dans l’île et doit en repartir mardi en fin de matinée, a eu un déjeuner de travail avec le représentant en Haïti du secrétaire général de l'Onu, le Chilien Juan Gabriel Valdes, et a rencontré dans l'après-midi le Premier ministre haïtien Gérard Latortue. Il devait le retrouver pour un dîner de travail avec les ministres de la Défense, de la Justice et de l'Intérieur.