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Port-au-Prince. AP, PC - Sur le point de conclure leur mission en Haïti, les troupes déployées dans ce pays, sous la direction des États-Unis, ont reconnu vendredi qu’il y avait encore à faire afin que la sécurité y soit assurée.
Des milliers de casques bleus doivent prendre la relève, en principe le 25 juin, des soldats américains, français et canadiens envoyés en Haïti à la suite du renversement, le 29 février, du régime du président Jean-Bertrand Aristide.
Moins d’une douzaine des 1900 militaires américains demeureront sur place avec les troupes des Nations unies. Les Français quitteront le pays plus tard ce mois-ci, tandis que les quelque 450 Canadiens y resteront jusqu’en septembre. Des Chiliens prendront quant à eux part aux opérations jusqu’à ce que soit terminée la mission de l’ONU.
Un programme américain prévoyant de payer les Haïtiens pour toute information au sujet de caches d’armes n’a permis de mettre la main sur aucun armement. Les rebelles armés continuent de rôder dans les villes de province.
Les troupes de l’ONU vont davantage concentrer leurs efforts sur la prise d’armes illégales, a indiqué un lieutenant-colonel de la marine américaine, David Lapan, porte-parole des unités militaires placées sous la direction de Washington.
« Contrairement aux forces multinationales, la force de l’ONU compte un plan précis en vue d’un programme de désarmement », a-t-il indiqué.
Toutefois, les responsables des Nations unies n’ont toujours pas précisé leur stratégie à cet égard, affirmant seulement que le gouvernement haïtien aurait un rôle déterminant à jouer.
M. Lapan a affirmé que les troupes dirigées par les Américains avaient rempli leur mission, soit assurer la sécurité tandis que la police - toujours privée d’effectifs suffisants - rassemblait des ressources.
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