Un salaire de misère
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 Un salaire de misère
Le patronat haïtien s'est prononcé jeudi contre la mise en oeuvre d'une loi sur le salaire minimum à 5 dollars par jour (200 gourdes) votée la semaine dernière par les deux chambres du Parlement haïtien.
Le patronat haïtien contre une augmentation du salaire minimum

14 mai 2009           
                                 

PORT-AU-PRINCE, 13 mai 2009 (AFP) - Le patronat haïtien s'est prononcé jeudi contre la mise en oeuvre d'une loi sur le salaire minimum à 5 dollars par jour (200 gourdes) votée la semaine dernière par les deux chambres du Parlement haïtien.

Avant l'adoption de cette loi, le salaire pratiqué dans le secteur de l'industrie de la sous-traitance était de moins de 2 dollars par jour.

"Nous demandons au gouvernement de reconsidérer cette loi et de faire une nouvelle proposition qui recherche un équilibre entre la justice sociale, la croissance économique et la création d'emplois", a déclaré Georges Sassine président de l'association des industriels haïtiens (Adih) lors d'une conférence de presse.

Selon cet industriel, si cette loi était appliquée, elle ferait perdre près de 12.500 emplois au secteur manufacturier haïtien moribond qui emploie environ 25.000 personnes.

"Une telle loi dans un contexte de crise économique mondiale est mal venue et pourait faire perdre d'énormes opportunités à Haïti, comme celle de créer près de 100.000 emplois grâce à une loi (HOPE) votée par le Congrès américains qui favorise l'importation de vêtements fabriqués en Haïti", a soutenu le responsable.

La loi sur Haïti, pays le plus pauvre du continent américain, avait été contestée avant son adoption par certains élus des pays producteurs de coton. Elle autorise l'importation sans droit de douanes de vêtements fabriqués en Haïti en utilisant des matières premières importées.

L'association des industries d'Haïti s'est en revanche prononcée pour un ajustement de salaire progressif et a appelé à de nouvelles négociations entre patronat, parlement et gouvernement.