![]() ![]() |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
![]() ![]() ![]() ![]() |
La XIVe Conférence Internationale sur l’épidémie du Sida qui a eu lieu à Barcelone n'a, de loin, pas tenu ses promesses. Elle s'est malheureusement achevée sur le constat que l'effort international n'est toujours pas à la mesure de l'épidémie. Deux ans après la Conférence de Durban qui voulait « rompre le silence » et accroître la lutte contre le sida, le constat qui ressort de la Conférence de Barcelone est accablant. Les chiffres sont macabres: 30 à 40 millions de séropositifs dans les pays du Sud. Et, faute d’actions massives, 60 millions de décès pourraient survenir d’ici à 2020. Or l’aide des pays riches n’atteint pas 500 millions de dollars, soit moins de 5% des objectifs fixés lors de la Conférence de Durban. « Une fois de plus éclate au grand jour l’incohérence des pays riches dans les rapports Nord-Sud ». L’attitude des élites dirigeantes des pays pauvres est non moins décevante.
La politique de l’autruche
Pour le moment, l’Asie est moins touchée : 8 à 10 millions de cas contre 29 millions en Afrique noire, pour une population beaucoup plus lourde, mais l’horizon ne cesse de s’assombrir. Les élites de nombreux pays, la Chine, l’Inde, le Pakistan, le Bangladesh, l’Indonésie ont suivi jusqu’à maintenant la politique de l’autruche, au point que même l’information est inégalement répandue. Bien plus, en Chine, quelques activistes « antisida » ont des ennuis avec les autorités à cause des questions gênantes qu’ils soulèvent.
Et pourtant la prévention pourrait être plus aisée qu’en Afrique subsaharienne du fait d’un développement plus avancé. De plus, la prostitution est de loin le principal vecteur car les relations sexuelles sont plutôt rares avant le mariage, sauf dans les grandes villes chinoises. |
![]() |
|
|